Les Pratiques Avancées

L’infirmier en Pratiques Avancées

Réf : Ministère des Solidarités et de la Santé

Se former à la pratique avancée nécessite au minimum 3 ans d’exercice. La formation » qualifiante » est organisée autour d’une 1ère année de tronc commun permettant de poser les bases de l’exercice infirmier en pratique avancée et d’une 2ème année centrée sur les enseignements en lien avec la mention choisie : soit pathologies chroniques stabilisées et poly-pathologies courantes en soins primaires, soit oncologie et hémato-oncologie, soit maladie rénale chronique, dialyse et transplantation rénale.

Dès la rentrée 2019-20, la pratique avancée s’ouvrira à la santé mentale et la psychiatrie. Au terme de sa formation, l’infirmier précise la mention choisie puis, une fois diplômé, est reconnu au grade universitaire de master. Actuellement il existe en France 16 Universités réparties dans 8 régions.

De quoi parle-t-on ?

Avec la pratique avancée, les professionnels infirmiers élargissent leurs compétences dans le champ clinique. Demain, une fois formés, ils pourront renouveler, adapter voire prescrire des traitements ou des examens, assurer une surveillance clinique, mener des actions de prévention ou de dépistage.Ceci se fera en accord avec des médecins qui leur confieront le suivi de certains de leurs patients dont l’état de santé est stabilisé. Et à condition d’exercer au sein d’une équipe de soins (par exemple en maison ou centre de santé, en établissement hospitalier ou médico-social). En plus de réduire les délais d’accès à une prise en charge, la pratique avancée est une nouvelle réponse pour accompagner l’évolution des besoins de santé de la population, notamment ceux liés aux maladies chroniques et au vieillissement

Concrètement, le décret précise que la pratique avancée recouvre :

  • des activités d’orientation, d’éducation, de prévention ou de dépistage
  • des actes d’évaluation et de conclusion clinique, des actes techniques et des actes de surveillance clinique et para-clinique
  • des prescriptions de produits de santé non soumis à prescription médicale, des prescriptions d’examens complémentaires, des      renouvellements ou adaptations de prescriptions médicales.