De l’Hypnose à l’Hypnopraxie®
L’hypnose traditionnelle, assimilée à la suggestion qui a vite fait l’objet de réticences de la part des praticiens et des patients, a été profondément repensée par les chercheurs contemporains.
Psychiatre américain, Milton Erickson, en particulier, en a élaboré une nouvelle conceptualisation. Privilégiant le fonctionnement inconscient, la nouvelle hypnose utilise le langage pour mettre en route des chaînes d’associations psychologiques et ainsi mobiliser des structures psychiques jusqu’alors figées.
Contrairement à l’hypnose traditionnelle qui se contentait de prendre les symptômes de front en suggérant des comportements inverses, elle suscite de véritables réaménagements psychologiques permettant de faire l’économe des symptômes.
L’hypnose est une approche psychothérapeutique qui appartient aux professionnels de santé dûment qualifiés et certifiés par une formation longue et reconnue.
Les caractéristiques de l’Hypnopraxie®
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- La micro dynamique de transe comme méthode de travail, pas seulement comme processus psychologique. Une thérapie qui se situe dans l’immédiateté.
- Une méthode originale de travail inspirée de la phénoménologie.
- Le langage est structurel et non de contenu. Le langage des actes de conscience à travers les verbes
- Travail avec la première capacité humaine qui est la capacité à ressentir ce que l’autre ressent.. Dimension de la chair : apprendre à être sensible à ce qu’éprouve la personne. On s’intéresse non pas à ce que la personne dit mais on est attentif à ce qu’elle éprouve : ce qui a été stocké de toutes les expériences de vie éprouvées, la somme de tous les éprouvés, le vécus (la corporéité), la corporalité : la capacité à sentir le corps.
- Le lieu de décision humain est bien plus la sensibilité que la rationalité (le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas). L’esprit ne voit que ce que la sensibilité lui montre. Dans la psychopathologie on est beaucoup trop sensible à ce que disent les gens.
- Co-naissance : le travail transforme autant le patient que le thérapeute. L’un évolue en même temps que l’autre.